À la sortie de kippour, pour se rassurer une énième fois, on décida de se rendre aux urgences, certains qu’on en ressortirait une heure plus tard. Finalement, après une nuit entière d’examens, le verdict tomba, notre fils aîné était atteint d’une coqueluche sévère. Une affreuse inquiétude nous envahit lorsqu’on commença à comprendre la gravité de la situation. “Est-ce que notre fils allait à s’en sortir?” Oui c’était évident. Et puis les médecins avaient l’air d’avoir plein de solutions pour le guérir, on pouvait se permettre de penser que tout irait bien.
Mais les mauvaises nouvelles s’ensuivirent : la santé de Neoraï se dégradait constamment, ses poumons, ses reins et son cœur se détérioraient de minute en minute. Et après moins de 12 heures aux urgences, son pronostic vital fut engagé.      
A nos yeux, le monde ne tournait plus rond. Tout ce qui nous restait à faire était d’implorer Hachem, étudier, prier, avancer vers Lui.                                                                                    
On s’accrochait si fort à l’infime espoir qui nous restait. C’était presque ridicule, on le voyait dans les yeux des médecins. Mais nous avions Hachem, et ça les dépassait. C’était notre devoir et notre arme : croire en Lui jusqu’au bout. Les docteurs étaient des pantins, le sort de Neoraï reposait dans Ses mains uniquement. Ce qu’Il déciderait serait pour le bien et on l’accepterait coûte que coûte.                                            
Mais sa santé continuait de se dégrader et Neoraï fut mis dans un coma artificiel.
Pendant ces quatre jours à l’hôpital, chaque once d’espoir que l’on essayait de faire naître se faisait assaillir par une mauvaise nouvelle. Ces quatre jours nous n’étions plus des humains. On mangeait plus, on dormait plus. On tremblait.
Jeudi soir, veille de souccot, le coup fatal arriva. Le docteur vint nous annoncer qu’elle ne pouvait plus rien faire pour notre fils qui vivait ses dernières heures. Les derniers espoirs s’envolaient.
Mais nous restions malgré tout certains qu’hachem nous envoyait le meilleur. Chaque minute de cette nuit restera gravée à jamais dans notre mémoire.
Le cadeau qu’Hachem nous avait envoyé à TishaBeav, Il nous le reprenait en cette veille de Soucoth et nous devions rentrer dans la fête avec le sourire.
Ce fils qu’Hachem nous a confié deux mois était merveilleux. Chaque jour nous remercions Hachem pour le mérite que nous avons eu d’avoir été ses parents.
Aujourd’hui, un an après le décès de notre fils, nous avons décidé de combattre cette épreuve et d’en faire une force pour le Am Israël.
En honorant la mémoire de notre fils, l’association “Hessed Neoraï” se consacre à offrir une aide financière aux parents de jeunes enfants confrontés à des difficultés financières. À travers divers initiatives, Hessed Neoraï fournira aux familles défavorisées les ressources nécessaires pour assurer le bien-être et le développement harmonieux de leurs tout-petits
L’accomplissement de cette mission dépend du soutien financier de la communauté. Pour permettre à l’association d’aider ces familles des dons sont indispensables. Chaque contribution, quelle que soit sa taille, allégera le fardeau des parents et aura un impact énorme.
Nous vous remercions pour votre soutien.
עולם חסד יבנה